mardi 15 octobre 2013

Raise your standards regarding travel destinations

As a traveler, not constantly but pretty often on the road, I am much more interested in people than in climates, landscapes or architecture. Don’t get me wrong: everything is worth traveling, but people and their culture (habits, food, mentality) is complex to approach and therefore the most interesting part of a trip. After all, this blog is called “rock and volk”. This is why a post from a friend of mine naturally caught my attention when I browsed my Facebook feeds a couple of days ago. Warning about this interesting study “Like all surveys and studies, this one has flaws. However, it does provide some useful insights. That said, the best way to find out how accurate it is, is to go explore these countries and see for yourself.”
Here’s the link:


This graph is the perfect scientific – it’s based on a survey – confirmation of the insights I began to develop since my trip to Argentina (http://rockandvolk.blogspot.fr/2013/09/on-road-edvitam-aeternam.html). This one is an incredibly expensive, sometimes unwelcoming and even unsafe destination compared to other ones. Again, don’t get me wrong, I had a blast there, but I think you can do much better choosing one of the destinations listed above. If you take a better look at this Top 15, you will not only find unusual touristic destinations, like Montenegro or Macedonia, but also common ones: Thailand or Morocco for example. I just wanted to talk about these two ones for I planned to pick them as my next destinations. I’d like to go to Thailand for its amazing beaches and…cheap accommodation, sure, BUT also for its Volk. What I meant here is: you don’t necessarily need to go off the beaten tourist path to find good attitudes of locals towards foreigners. Moroccans are said to be the most generous people ever…well…I’ve heard that 100 times...But I’m French. So, considering our special relationship with Morocco and the high number of French of Moroccan origin, I assume I am not objective. But still, just look at the graph. Anyway, you don’t have to, but I recommend any “real” traveler – interested in culture, (lovely bilingual) people - to go off the touristic beaten path and to fly to MACEDONIA. This picture was taken on a Sunday night in Skopje.


Now let’s have a look at the bottom 5. Hum, no big surprise regarding some of them. As a woman, I am not really dreaming of a trip to Iran or Pakistan anyway. Denmark: checked. I used to deal with Danish customers in my previous job and had the opportunity to learn about their pretty conservative mentality, like no euro, high-level border control…Venezuela, Trinidad and Tobago, Bolivia, Russia, Nigeria: I don’t know about people’s attitude towards foreigners, but I have some idea about the feeling/reality of safety in these countries.


But WAIT! My own country in the bottom 15! I am friendly, speak fluently English, I always help lost tourists finding their way in our capital, and Paris is the city of lights, the capital of fashion, romance and the most touristic destination in the world. Ok, ok…I was playing the surprised innocent girl. Paris is dirty, full of rude people and pickpockets. No…not like in any big cities, much more! How many times did I hear “ohh they hate talking in English. They told me we were in France and supposed to speak French when I asked for some information”? I stopped counting and always prefer to keep my annoyance inside. To me, these things are clichés about French people and I feel like slapping every foreigner telling that to me, but still I take their reports seriously. No matter how confusing the paradox may sound, this is how I feel. If you understand some French, please read this hilarious article from the French equivalent of “The Onion”. Then you know we are aware of how unwelcoming Paris definitely is.


Secondly, I’m in love with Italy, especially because of their food and (similar) beautiful language. No, not even because of the architecture or landscapes. I loved them but beauty of cities and nature can be found anywhere! But hey, Italy is still on that Bottom 5. What I mean by these two examples is that people know they won’t meet a great majority of friendly locals; they run a higher risk to get stolen or ripped off, but still. Paris is the first touristic destination since ages, and Italy remains incredibly popular amongst tourists. Why? In my opinion, there’s always a little voice in many people’s heads saying “you HAVE to go there”. This typical sheep-like attitude is perfectly normal, but please don’t complain! You knew it all about safety, friendliness and money. Once again, beauty is everywhere; don’t take it as an excuse. You picked your destinations because of that little bitchy voice, the same that sometimes tells you to buy the new IPhone.  

Oh, one last thing: did I say "go to Macedonia" ?

Skopje

dimanche 13 octobre 2013

Pourquoi les Français sont-ils des boulets ?

(À LIRE JUSQU’À LA FIN)

Expatriée ou réfugiée ?
En tant que Française expatriée en Allemagne, il y a bien évidemment de nombreuses choses qui me manquent, comme la bouffe ! D’autres me permettent de penser « Boarf. Je suis bien ici », or les Français en font partie. J’entends par là uniquement la partie masculine de la population ; cet article est pour vous mesdames car je suis persuadée que vous partagerez avec moi ces quelques lignes, mais surtout pour vous messieurs. Je précise que techniquement je ne suis pas expatriée puisque j’ai directement eu un contrat local en arrivant. Je suis donc plutôt une Allemande comme les autres, enfin presque…j’ai malheureusement dû supporter mes (vrais) compatriotes mâles pendant bien trop longtemps avant de trouver cette paix entre les sexes.

La rue
L’endroit public par excellence, celui dans lequel vous êtes libres d’aller et venir dans la tenue qui vous convient, du moment que vous évitez la burqa.


Le problème c’est que dans notre pays, une forte proportion d’abrutis vient perturber notre journée. Sachez que dans la réalité ces interpellations impromptues sont mal faites, parfois vulgaires et presque jamais flatteuses. Loin de là. Je ne m’abaisserai pas à faire la liste des phrases ridicules (dans le meilleur des cas) ou blessantes (dans le pire) qui ont été prononcées à mon endroit. Cela est inutile car d’une part j’en ai oublié la moitié (mémoire sélective), d’autre part cela a déjà été fait avec plus de talent.
De la même manière que nous avons le droit d’aller où bon nous semble, vous avez celui de vous exprimer. Cependant la liberté d’expression de certains abrutis s’arrête là où commence la liberté de circulation des femmes. Je ne dis pas les belles femmes, mais bel et bien les femmes. La très girly Bérangère Krief résume bien le constat : vous draguez n’importe quoi du moment que ça a des cheveux. La remarque de la doudoune est très pertinente à ce sujet.
Je vais tout de même tempérer mon propos. Les hommes ont le droit et même le devoir d’aborder les filles puisque, même en 2013, les chances que l’inverse se produise sont trop minimes. Malheureusement siffler, commencer ses phrases par « hey mad’moiselle mad’moiselle » ou encore nous demander l’heure s’avère toujours pathétique ou agaçant, au choix, en fonction de l’humeur de l’instant. Non, les Français ne savent pas draguer, leurs paroles ne sont que dégueulis de machisme primaire et d’agressivité envers nous. L’insulte tarde d’ailleurs rarement à seconder l’ignorance. Oh il ne faut pas blesser les Français dans leur orgueil de mâle, les pauvres, ils ont si peu confiance en eux. Mes propos si péremptoires sont-ils justifiés ? Ces caractéristiques sont-elles si propres aux Français que cela ? Ne sont-elles pas tout bêtement celles des hommes ?

Les autres
Ben euhh oui et non. Toute personne faisant l’effort du premier pas et se prenant un râteau s’en trouve inévitablement blessé dans son orgueil. Chose d’autant plus valable pour les hommes, naturellement fabriqués pour la compétition, la gagne et le résultat. Pourtant rien ne justifie le manque d’estime que bon nombre de Français ont pour les femmes, un manque qui lui-même fonde toute cette agressivité perçue et réelle.


Un putain de sourire sincère, charmeur, enjôleur, peu importe l’adjectif mélioratif, un putain de sourire optimiserait votre rendement bande de losers ! Alors je vous le dis, aussi étonnant que cela puisse paraître : OUI les autres sont mieux. Les Allemands sont pétris de respect envers les femmes (à observer le comportement des Allemandes on comprend pourquoi ils marchent droit), ce qui les rend incroyablement craquants et classes dans leur timidité. Les Italiens savent draguer, ils ont la tchatche avec leur sourire sincère greffé au visage. Ce sourire qui dit « je suis juste content de te parler » et pas le vôtre (quand il y en a un) qui dit « je veux pécho à tout prix et ma fausse sympathie à ton égard est purement stratégique ». Les Israéliens, mes préférés, s’intéressent à leur interlocutrice, posent des questions. Ils ne font pas semblant pour atteindre leur but (non, ça c’est vous), la curiosité envers les gens qu’ils rencontrent fait partie de leur culture. Mais bon, on ne s’intéresse pas à quelqu’un qu’on méprise, donc oubliez, vous n’y arriverez jamais non plus.
Bon, bon, je tempère mes propos pour la deuxième fois. Il y a pire, y compris au sein de cultures relativement proches : les Latinos. Mes cauchemars : plus agressifs, plus faux-culs, plus antipathiques, plus de décibels dans les sifflets et plus mal rasés que les Français. Cerise sur le gâteau : ils peuvent vous embrasser de force, et mal, toujours. 4 kilomètres de langue pour nous étouffer, parce qu’ils sont virils, donc ils prennent tout l’espace, normal. Là encore, on reste dans l’ordre du subjectif : bien des femmes aiment se faire violenter et je respecte tous vos délires mesdames.
Le problème vient sans doute de moi. Oui, je suis douée en orthographe.


Les Français vus de l’étranger
Non, vous n’êtes pas d’irrésistibles Frenchies. La seule raison pour laquelle les Américaines (car ce sont elles qu’on entend le plus à ce sujet) aiment se faire aborder dans les rues de Paris relève de l’exotisme. Elles aiment la mélodie de notre langue (vous avez bien de la chance, vous n’y êtes pour rien) et surtout elles se sentent moins transparentes que dans leur pays où leurs mâles, par peur de se retrouver en taule pour viol, osent à peine les regarder dans les lieux publics. Certes les femmes françaises ont bien trop appris à baisser les yeux et fermer leur gueule (cf. première vidéo de cet article), mais d’autres ont bien trop appris à castrer leurs compatriotes. Cela n’empêche pas la culture américaine de véhiculer du machisme à outrance et une image de la femme ultra dégradante car fondée sur une imagerie ultra superficielle, empreinte de pornographie. En revanche, le superficiel omniprésent a au moins le mérite de faire des hommes les autres victimes. Il n’y a pas de raison que seules les femmes se doivent d’être parfaites. Pas belles ni charmantes, mais parfaites hein. Et bien en Amérique, cela s’applique également aux hommes ; et grâce à cette culture avilissante, les mecs se doivent d’être gaulés.


Allez, sans rancune. La pseudo-paix entre les sexes en Allemagne que j’évoque au début de cet article n’est que le résultat de Monsieurs psychologiquement émasculés et de Madames mentalement testostéronées. Ici la spontanéité est trop rare, l’alcool est trop nécessaire pour que chacun enlève le balai qu’il a dans le cul…et comme je ne suis pas alcoolique, très peu pour moi. Je suis franco-française et si vous êtes bien pourris, alors je le suis autant que vous. Je le jure, je me marierai (plutôt crever) mettrai en ménage/reproduirai avec un compatriote. (JE VOUS AVAIS DIT DE LIRE JUSQU’À LA FIN)




samedi 12 octobre 2013

The Place beyond the Pines - Review

This movie is not a masterpiece, but it’s really worth to see and I am going to tell you why I highly recommend it. It deserves a short (yeahhh that’s the paradox) and frank personal review in this blog.

The Place beyond the Pines: the whole story in a metaphoric title
The graceful extreme sadness of this movie is already implied in the title. “The place beyond the pines” is the approximate translation from the poetic Mohawk name given to the city where the movie takes place: Schenectady. This city in economic downturn is in itself a good allegory. As the American dream turned into a nightmare in the home of General Electric with a promising manufacturing industry, each character sees his life unexpectedly changing in a bad way through different circumstances. A motorbike performer turns into a bank robber because he appears to have a son now. An honest low-ranking officer turns into a hero (murderer?) because he’s doing his job too well.
Many scenes take place in beautiful dark forests. What is there beyond those beautiful pines? Always shadow: our dark sides, the dark side of life, and those things you can’t control, like your past and where you come from. Life and death.


An amazing emotional long drama
First word that comes to my mind when I think of that one: length. But 140 minutes for a pretty simple plot, that may sound like a boring long movie. Forget about that! You don’t see time is going by while watching The Place beyond the Pines since that length is justified.
Let me tell you first what reasons made me pick that one in my plane from CDG to JFK (see my previous article called “on the road edvitam aeternam”). If I remember well, I had to choose between – amongst others - Monsters University and The Great Gasby, which I saw displayed on 85% of the screens. This is just the expected result of the overwhelming promotion which began to piss me off at the Cannes festival PLUS I don’t have much sympathy for DiCaprio. Don’t ask me why, this is an absolute arbitrary judgment. So, why the hell wasn’t I part of the majority? I came across the soundtrack before flying, that’s it. Of course I mean the trailer, not the mere soundtrack, but I couldn’t remember anything from the trailer, only from that beautiful music that lets you know the movie is supposed to make you wipe away a tear. Here you go:


Hearing that, you also know from the beginning this is that kind of well...long and emotional movie.
The second reason is easy: bankable sex-symbols.


Obviously it’s a matter of taste, but I am pretty into Ryan Gosling and Bradley Cooper, more into the latter by the way. This is why I actually spent almost the whole first part of the movie waiting for his appearance. Don’t get me wrong, I love and definitely recognize Gosling’s great charisma and Eva Mendez’ acting, but I was waiting for the action to become more dramatic. I haven’t read the synopsis before so I wasn’t waiting for Luke’s death, but the story of a young man doing spectacular bank robberies to provide for his young family was not as fascinating as the rest in the end. And I had this feeling. When “the rest” finally appears along with Avery, I began to very much enjoy my time watching this movie.


Derek Cianfrance took the time to show the consequences of Avery’s act of bravery, how this low-ranked police officer becomes a hero for a whole nation and how this turns into a conflict with Avery’s inner deep guilt. This is a very original movie about paternity: a young man ready to do anything for a son he’s not raising, a policeman’s guilt mainly focused on his common point with the victim: they both have a son of the same age.

Offspring
Then, both grow up and go to the same high school. AJ (Avery’s son) befriends Jason (Luke’s) son and has a very bad influence on this shy, quiet teenage boy. Both don’t know about their fathers’ common past, but continue to hang out with each other in spite of Avery’s strong command to his son to stay away from Jason. When Jason accidentally finds out about the identity of his friends’ father, they both get into a fight which leaves the poor Luke unconscious. Seeking for revenge, the psychology of the character is wonderfully depicted by the director, hence the length. As his father, not a bad person either, was “forced” by the circumstances of life to do something bad (remember that scene where he vomits in the truck after his robbery), this innocent looking teenage boy has the chance to have great parents. Old Eva Mendes struggling to raise her son is incredibly touching, especially at the court. In spite of all her efforts, we see how this young victim – he grew up without his biological father, got involved into drug possession and beaten up by the evil Jason – turns bad himself. The scene when he picks up the gun is very critical in that sense. I would like to take the occasion to stress Dane DeHaan’s amazing performance. I saw him in the trailer of Metallica: Through the Never today and I am glad he plays in this other movie I’d like to see!



All about fathers and sons

In conclusion, I loved this movie for its grace, its soundtrack (very important point to me, look, Pulp Fiction…) and its original depiction of complex relationship between fathers and sons, especially of the legacy (of sins). After all, AJ harms Jason as Avery harmed/killed Luke. After all, the close-up on AJ applauding after his father’s speech is one of the most meaningful scenes of the movie. It shows how proud he is of his father, with the hope of a legacy of goodness (instead of sins). After all, the film ends up on the legacy of Luke’s main skill (to be continued!) and wish to drive his own life alone through the purchase of a motorbike…


jeudi 26 septembre 2013

5 Reasons Why Cat Is Man’s Best Friend

The world is divided into two categories: dogs’ friends and cats’ lovers. I am not exaggerating, please. Let’s forget about those heartless people who are just indifferent to both, worse they don’t like them or are allergic to them. In this post, I’ll try to show why I belong to the second group and why the first one is wrong.

1.      Your companion shows you the reality of freedom
Sure, “man is by nature a social animal” (Aristotle), but society tends to deprive us from our freedom. You are afraid of wearing clothes you like, saying loud what you think since you are afraid of the judgment of your peer. Any animal is also meant to be free, not to please others. Voluntary slavery like working for a boss who humiliates you or staying in a destructive relationship is more than common. But doing this, you just swap your freedom for a more comfortable life.
Cats are free…at least independent. They don’t really care spending most of their time alone and are not looking to be your best friend. They won’t come to you purring because they like you, but only because they can get their own pleasure this way.  They won’t run after a ball you threw and bring it back to you in order to show how loyal or obedient they are to you, how much you can count on them…bullshit! Cats don’t obey but remain very sweet companions as long as you feed them and don’t invade their Lebensraum. This one for example is capable of obvious demonstration of affection. Yes, he drools…I am talking of huuuge drops of saliva.
So, cats are this perfect combination of independence and affection. Observe your cat and learn your lesson. This is harmony; this is the yin and the yang.


2.      They have good manners
They just do. I bet your cat needed no more than one month before doing its business in its litter. How much time does that take for dogs? The question doesn’t make sense for you have to take the time to get them out so they can take some fresh air – once again they need you - and do their business on the pavement…lovely. How much time does it take for us? I won’t try to convert one month to cat years to know how long it is for a cat’s life, but surely it would be much less than that.
How often should we bring our cats to a pet grooming salon so that they have a shiny coat and smell good? We never do since they have good manners and maybe spend over half of their awake time cleaning themselves.
They don’t need you (well, sometimes you have to open a door).

Sometimes they also secretly envy you eating your pot-au-feu


3.      They won’t get you into trouble
I remember that asshole in the second building I used to live in here in Bremen. That huge black dog – I never saw him, I don’t know anything about breeds, and I don’t give a damn – barking every morning on weekdays at 7 am. Early enough to wake you up and late enough you don’t have enough time to fall asleep again before going to work, which would be useless trying anyway since the poor (!!!) animal never stopped…lovely. So you have to hate your neighbor and tell him in a polite way he should do something. Of course that kind of things ruins every neighbor’s life, but no one complained. I let you guess who eventually did and saved the world. Don’t blame the landlords if they don’t want their tenants to have dogs! They just have better things to do than dealing with noise issues coming from their property. A cat will never meow because you left or because it wants to go for a walk.
But this was the lesser of two evils. Nobody got hurt. How many times did I see dog masters taking the whole city as a big leash-free dog park? Of course, the dog comes to you and smells you…lovely. Then you always hear: “awww don’t be afraid. He/She’s nice.” Sure. A dog can still bite you suddenly and in France at least, dogs must walk on a leash in public areas. A neighbor of my parents got bitten by a dog in the street in their small village. He had to go to the hospital right away so they can put stitches in the wound. Even those wild and ugly stray cats (e.g. in Morocco) will never do you any harm.
They are too busy to pay attention to you.


4.      They are just cute
Why does that big – for many people annoying – thing called LOL CAT come from? Why have those funny pictures starring kitties been so successful? We all know it’s stupid and vain, but please be honest: who has never spent time browsing those pictures during their working hours? Who has never forwarded or post some of them on social networks? Who has never called their colleagues to show them the-funniest-video-ever? No one…unless you’re a saint; but if you are, you shouldn’t be reading my naughty blog.
Let’s enjoy a quick demonstration of cats’ natural cuteness.
This: 


Versus this:  

5.      Men tend to be jealous of them
Men often prefer spending time with their male friends than with their girlfriend. But still. You have to stay at their disposal: if you send them a message, do not expect a prompt answer. If they send anything to you and you are not answering right away, it’s the end of the world…lovely. If you give more attention – and love – to your cat, and I hope you do, they will get jealous. Any efficient and easy way to annoy men being welcome (this is called pure revenge), then take care of cats more than any man because they deserve it. You can learn independence from your pet (only slavery from your boyfriend), they are clean (not them), they won’t get you into trouble (they will) and they are cute (always). 


mardi 24 septembre 2013

on the road edvitam aeternam

Je le concède le titre est un peu « Jean Bloguin. Humoriste ! »

La preuve qu’il faisait beau à Buenos Aires. 




















Je ne pouvais commencer ce blog sans parler brièvement de mon voyage en Argentine. Il fut court pour une destination si lointaine : du 6 au 14 septembre. La première épreuve fût bien évidemment l’interminable trajet en avion : un CDG-JFK doublé d’un JFK-Ezeiza. Heureusement le soleil a décidé de se coucher sur Manhattan au moment de l’atterrissage du premier vol et la beauté de cette image, ajoutée à la réminiscence de mon amour pour New York, est depuis resté gravée dans ma mémoire. Passons sur les plateaux repas et les yaourts périmés de trois mois d’American Airlines. Oui, vraiment passons. Je suis donc arrivée à destination en pleine forme puisque le décalage horaire, et les Européens qui vont en Amérique de temps à autre ne me contrediront pas, c’est bien mieux dans ce sens que dans l’autre. Je n’en revenais pas d’être arrivée ; une sensation étrange certes, mais le voyage fût si long qu’il m’en a fait oublier sa fin programmée.
Je suis accro au voyage, toujours sur la route à vouloir visiter des quantités de choses, discuter avec de nouveaux gens, et cette période de chômage interminable n’arrange rien !
En revanche, je ne vais pas mentir : je n’ai pas aimé ce pays et ne souhaite pas y retourner. Je ne prétends certainement pas délivrer un avis hyper fiable compte tenu de ma connaissance limitée de la culture, de mon niveau minable d’espagnol et de la durée de mon séjour. En revanche, mes impressions personnelles sont bien les miennes et nul ne pourra les contester. Les Argentins me sont apparus comme profondément antipathiques, froids, peu accueillants et pas très souriants. On ne demande à personne de sourire à tous les touristes ou individus croisés, mais les gens sourient entre eux de temps en temps, ils déconnent, non ? J’exclue les amis tops que je me suis fait là-bas (en plus de ceux avec qui j’étais). Ah j’oubliais : OUI je suis allée ailleurs qu’à Buenos Aires et OUI les Argentins sont antipathiques même quand ils savent/veulent parler anglais et qu’ils habitent dans des régions rurales. 

Je me sens un peu coupable de dire tout ça, alors voici une petite carte. Regardez les voisins brésiliens…en bleu…c’est édifiant. Et puis nous alors ? Les « râleurs-qui-ne-veulent-jamais-parler-anglais», ohhhh n’est-ce pas une jolie couleur plus gratifiante que dans mon pays d’adoption, de l’autre côté du Rhin ? Et bien si !


Je n’ai pas non plus aimé le climat météorologique de merde à Buenos Aires. Sa situation à l’embouchure du delta du Rio del Plata vous fait perdre 10 degrés quand il pleut et qu’il en fait en réalité 15. En revanche, quand il en fait 22, c’est une température ressentie de 40 je dirais. J’ai connu les deux extrêmes en cette période de fin d’hiver/entrée dans le printemps.
Je n’ai pas non plus aimé le climat psychologique de merde à Buenos Aires. Cette mendicité permanente de gosses exploités par leurs parents, ces porteños sans cesse accrochés à leurs affaires personnelles parce que le danger de vol est réel. Je ne reviens pas sur les gens qui font la gueule ; en tant qu’ancienne parisienne il serait plus sage de ma part d’imputer cette caractéristiques à la taille de la ville en question.

Je n’ai aimé ni ce genre de petites gourmandises en entrée : chinchulines, rinones et mollejas…







…ni le maté.

On s’en fout ceci dit puisque c’est impossible d’aimer au premier abord.



















J’ai aimé les parrillas, cette culture de l’asado et de la viande tendre, la meilleure du monde ! J'ai adoré l'accent argentin si "bizarre" pour tous les hispanophones que je connais, si rigolo/mignon à mes yeux. J'ai surkiffé la facilité que j'ai eu à m'exprimer en espagnol et à tout saisir sur place. A aucun moment je n'ai eu de problème pour me faire comprendre alors que, pour info, je suis 100% germaniste et ai simplement appris un peu la langue à l'arrache toute seule l'année derniere. Donc contrairement aux pays anglo-saxons ou à l'Allemagne (qui font tous bien chier il faut le dire), les gens comprennent direct et ne demandent pas de répéter si tu parles comme tu peux, avec ton accent, ton origine, ta personnalité quoi ! 

Oh et puis merde, passons sur les tarifs exorbitants de vols intérieurs, entrées pour les parcs naturels et monuments appliqués aux touristes (principale raison pour laquelle je ne retournerai pas en Argentine) !

Je ne regrette pas ce voyage au bout du monde à cause de :


leur malbec









leur galerias pacifico










leur museo nacional de bellas artes








la boca la journée









Puerto Madero le soir









Buenos Aires la nuit









d'un lever de soleil au milieu de nulle part (province de Corrientes)









de la Garganta del Diablo









des Cataratas del Iguazu
















des Cataratas del Iguazu
















des Cataratas del Iguazu
















mais aussi des Cataratas do Iguaç
encore plus sublime côté brésilien (si si c'est possible)














pfff
















dame nature...
















tu peux être si généreuse
















une toute dernière pour la route
















ET NON encore une ahahah
















et le Parque das Aves en face
















Je termine sur le Brésil parce que si je retourne en Amérique du Sud un jour, ce sera là-bas (Rio de Janeiro me fait rêver).


dimanche 22 septembre 2013

Quelle coïncidence !



Votre entrée en la matière : https://www.youtube.com/watch?v=aSm-09gU1zg

Il était censé sortir au printemps 2013. Avril...mai...je les attendais au tournant, puis je ne les attendais plus. Et c'est un jour bien frisquet de septembre, alors que je venais de rentrer de mon voyage en Argentine, que BAM une affiche dans le métro : la sortie c'est aujourd'hui, le 16. Quelle coïncidence ! Mon cadeau d'arrivée ! Cadeau...hmm voyons cela.

Mettons les choses au clair dès le départ, voici la liste des 10 titres, 10 seulement :
1. Loud Like Love
2. Scene Of The crime
3. To Many Friends
4. Hold On To Me
5. Rob The Bank
6. A Million Little Pieces
7. Exit Wounds
8. Purify
9. Begin The End
10. Bosco

1. Loud Like Love

Titre éponyme de l'album, il n'en est pas pour autant la partie la plus représentative du tout. Refrain peu recherché "We Are Loud Like LoooOOOve", beaucoup de bruit pour pas grand chose, paroles trop simplistes pour du Placebo. Non vraiment je n'aime pas !
Le choix de ce titre pour celui de l'album me semble pourtant bon car il montre l'esprit positif assumé du groupe aujourd'hui bien mature (les membres hein, pas leur musique !). Disons qu'après une battle for the sun il ont atteint une sorte de lumière et peuvent aujourd'hui être Loud Like Love. En témoigne cette explosion de couleurs sur la pochette.

2 - Scene Of The Crime
Une sorte de chansonnette pop sans relief, sans saveur. Répéter "scene of the crime" toutes les deux lignes (en gros) participent du côté entêtant de ce morceau. La voix sublime de Brian a beau ressortir, ce morceau est trop facile. Du nouveau Placebo, à la hauteur d'un For What It's Worth.

3 - Too Many Friends
Alors là, grosse claque comme j'en ai souvent avec certains singles de Placebo matraqués à la radio. Je devrais retenir la leçon, mais non, je retombe toujours dans le panneau. Tout a commencé avec A Song To Say Goodbye. Il a envahi doucement les ondes bien avant la sortie de Meds et aux 2 premières écoutes ça donne : "Meeerde Placebo est mort". Puis on remarque la jolie petite mélodie de fond typique qui te rend mélancolique et arrive ce qui devait arriver : j'adore. Ici pareil, ça sonne trop commercial au début, c'est de la soupe, j'ai prié pour que l'album ne soit pas à l'image du morceau bla bla bla. 
J'adore ! Une belle-chanson-qui-rend-triste comme ils savent les faire, ici sur les réseaux sociaux (surtout Facebook en l'occurence), notre vie gouvernée par le Web 2.0 et la vanité du tout. J'ai beau chercher, je ne vois pas d'autre morceau sur le sujet et si tant est qu'il y en ai un, je doute qu'il soit aussi réussi et criant de vérité. Passons sur leur clip plutôt bon qui montre que Placebo n'est pas un groupe de papys surfant sur une exploitation passée de leur talent, mais bel et bien des gens capables de se renouveller. Chapeau !

4 - Hold On To Me
Une chanson touchante sur un homme désormais seul et en déclin, essayant de devenir un type bien ("I'm a small and gentle man"), de se racheter une conduite ("but I'm still doing all I can to try to get me some redemption"), vraisemblablement après une gloire passée ("who laughed at all I had"). Le ton emprunt de désespoir avec lequel Brian chante ses quelques mots de refrain est je pense le clou du morceau. 
En résumé, un connard terriblement seul suite à des révélations sur des choses pas très jojo, et qui tente misérablement de changer aux yeux du monde. Enfin une chanson sur Delarue et son projet de caravane-tour pour lutter contre la drogue !

5 - Rob The Bank
Ouille que c'est mauvais. J'ai envie de dire "Bref. Passons." Mais j'ai le devoir de dire en quoi c'est mauvais. Les paroles ne sont pas recherchées du tout (ce n'est pas grave en soi, en anglais, regardez les Beatles...mais là nous parlons de Placebo) et la musique l'est encore moins. Ligne de basse accompagnée de batterie hyper simple et peu entêtante sur les couplets, guitares saturées et cris sur le refrain, rien de nouveau sous le soleil.

6- A Million Little Pieces
Coup de coeur ! La chanson belle et triste qui nous fait pourtant du bien, à écouter collé à la vitre d'un train/bus/d'une voiture qui roule. Elle est belle, que dire de plus...La patte Placebo est dans ces quelques notes de piano par lesquelles A Million Little Pieces démarre et ce sont elles qui font la beauté du tout. Le titre reprend celui du bestseller de James Frey, ou comment un jeune alcolique et toxicomane s'en sort. S'agit-il d'une histoire d'amour qui prend fin ou y a-t-il un lien quelconque avec le livre ? Personne ne peut donner des clefs de lecture aux paroles de Placebo puisque eux mêmes n'aiment pas vraiment en fournir, mais j'y vois un jeune homme et ses problèmes de dépendances ("there wasn't much I used to need"). J'associerais le "I saw you wanted this to end" plutôt à une addiction grave qu'à une histoire d'amour. 

7 - Exit Wounds
Très réussie. Je ne doute pas que de nombreuses personnes, ces grands amoureux éconduits, s'y retrouveront. Les sentiments douloureux sont décrits avec un grand sens du détail, la musique crée une tension dès les premières secondes et nous plonge dans cette jalousie qui le rende dingue. Puis surgit le refrain comme un immense cri du coeur, sa passion destructice s'exprime ici avec tout autant de sincérité.
J'ai beau être étrangère à toute cette émotion brute, je trouve cette chanson bien écrite et cohérente avec la musique.

8 - Purify
Espèce de chanson sexuelle sauvage où le type a l'air de bien kiffer la nana...dommage que la musique soit si mauvaise. La chanson ne rentre pas, pas assez de lubrifiant pour les oreilles. Ce n'est pas du Placebo, c'est de la pop bourrine qui se veut rock.

9 - Begin The End
Vous savez ce moment un peu planant où les instrument s'enflamment un peu tous en même temps et où vos doux yeux se ferment machinalement ? Mais si, ce moment sublime dans le pont de King Of Medicine ou encore ce refrain "when I dream I dream your fists" du tout aussi sublime Pierrot the Clown ! Je pourrais en citer des dizaines. Et bien cette jolie envolée sauve un morceau bien fade au premier abord. Le début sans parole est mignon comme tout, et la partie chantée colle pas. Puis, après une jolie accélération après la deuxième strophe, le décollage arrive au refrain "God knows I tried" et vous pousse à dire : "j'adore Begin The End".

10 - Bosco
Cette confession d'un(e) ivrogne, ce boulet immense pour son compagnon qui reste, prend toujours soin de lui malgré les violences ("and I get bellicose when you react") et les fausses promesses ("I ask you for another second chance but then I drink it all away"). Une chanson d'autant plus sublime de par son originalité : les mots ne sortent pas de la bouche de la victime cette fois. Ils n'en sont pas moins touchants, au contraire. 

Le thème et la beauté rappellent Pierrot The Clown, la musique elle m'a tout de suite fait penser à Centerfolds, à la même place dans leur album chef d'oeuvre. En parlant de chef d'oeuvre, Loud Like Love n'en est pas un, mais sans conteste elle en a un.